Société de presse et d'Edition du Cameroun
par Chicabala
J'ai pleuré
je n'ai pas pleuré pour moi
car je suis talentueux
mais j'ai pleuré pour d'autres jeunes
qui ont des projets d'édition
et qui sont ambitieux.
Puis j'ai relu mes manuscrits
il y avait du style
il y avait du charme
et il y avait du patriotisme
alors j'ai pris ma tête entre mes genoux
et j'ai pleuré pour le Cameroun.
J'ai pleuré comme on pleure quand on a deuil
je me suis souvenu du discours de Paul BIYA
et j'ai pleuré le " fer de lance de la nation";
puis tournant mon regard vers les éditeurs étrangers
j'ai frappé fort ma main sur ma poitrine
et j'ai crié:
" Tu ne me décourageras pas SOPECAM "!
Jeunes poètes camerounais
j'ai pleuré mes larmes économisez les vôtres
surtout ne cédez jamais au découragement
car vous avez le talent de déplacer les montagnes.
Et vous, poètes de l'univers
aussi poètes que vous puissiez l'être
unissons nos cœurs et nos plumes
volons au secours d l'humanité.
écrit le 21 Juillet 2011
Poème posté le 22/07/11