Juno Beach
par Ottomar
J’ai ramassé une petite pierre plate
Toute blanche, douce au toucher,
Là où 14 000 canadiens prirent le risque d’être tués
Pour sauver la France et combattre la barbarie.
A Courseulles-sur-Mer, la plage désertée d’avril,
La mer, le vent, le sable, le souvenir,
Quelques vestiges du mur de l’Atlantique.
Les mouettes toujours virevoltant,
Les algues à marée basse forment de bizarres figures.
L’écume infinie où les bateaux ne sont plus
Donnent encore le sentiment d’une bataille.
Au loin dans la brume le regard se perd.
Et effleurant la petite pierre
Je pense à l’image d’un jeune soldat canadien
Au matin de ce 6 juin 1944.
Poème posté le 02/05/11