A m o u r à M o r t
par Christian111
par Christian111
Les jolies demoiselles
Ne se laissent plus admirer.
Un mignon sourire d’elles
Relève d’un rêve d’immaturité.
Quant aux tendres baisers fous,
Il faudrait les mériter,
A coup de joints, de bijoux,
De cailloux, hiboux, joujoux.
Les sensations fortes,
C’est connectées sur facebook,
Que, hardiment, elles les trouvent.
Adieu à vous, jeunes louves,
Mais des anges, les cohortes,
Vous ne connaissez rien, c’est sûr.
Vous repasserez pour le fun, le look,
Car vos yeux sont vides, à choir
Comme des fruits déjà bien trop mûrs.
Au regard un peu azur
Du SDF sans mouchoir,
Vous ne tendez pas la main,
Mais, à votre carte bleue,
Votre cœur se rassure.
Je préfère ma naïve Sahra,
Dans sa poche, le RSA,
Ce matin, souri, elle a,
Et ce ne fut qu’à moi ;
Alors, bonjour baisers et caresses,
Il nous reste la matinée et même plus
Pour finir nos rêves d’enfants, pauvres et nus,
Dans le lit rose de la tendresse…
Avec Toi, gentille Sahra !
Pardon !
Poème posté le 06/04/11