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Transfert
par Ann


Ton désespoir meurtrit mon être Mes mots sur mes lèvres tombent muets Mes rires étouffent dans ma gorge nouée Pour toi enjouée toujours dois paraître Mes entrailles hurlent tes douleurs Ta présence implore autant que redoute Béni le jour qui me fit croiser ta route Mon âme souffre et crie mon bonheur J’ai épuisé jadis toutes mes haines Tout le mal qu’on pourrait me faire M’indiffère mais vis ton enfer Impuissante à terrasser tes peines Tes blessures dont on ne guérit pas Me sera plus doux de te les prendre Que risquer tantôt de te perdre Divertirai ta vie jusqu’à notre trépas

Merci à tous pour vos critiques constructives qui m'ont permis d'aboutir à ce texte que j'avais du mal à mettre en forme... Me tenait-il à cœur à ce point ?

Poème posté le 30/01/11


 Poète
Ann



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