Aimant cité vide
par Capella
par Capella
En dedans de cette décade cité,
Me mate une vision décalée bleutée,
Un regard, des citations dérangées,
Un dédale de couloirs encombrés,
Sur ces ares de grande contrée,
Au ciel, d’ensembles silicatés,
Le bêlant assume son efficacité,
L’art expose la « lobotomité »,
Dans cette mate immensité grise,
Les cerveaux d’acier ignorent la crise,
Ni de couleurs, ni d’eaux vives,
Sa cécité sombre incite au vide.
Equidem, j’veux en sortir indemne,
D’un hiver aride aux sols si rudes,
Au revers des rides, durcit la certitude,
D’un autre résigné, happé de solitude,
Après une semaine passée à la Défense
Poème posté le 28/11/10