Le sein de Fevria
par Domagoj sirotinja
Le sein de Fevria était un pamplemousse,
qui glissait sur ma peau comme Zora la rousse,
excitant mon bijou à l'épreuve du beau,
le pont-levis tendu à l'entrée du château.
Qu'importe le roseau, pourvu qu'on ait la sève...
Car j'étais chaleureux comme Rocco Siffredi,
pur-sang au diapason de ce globe anobli,
parcourant Fevria de ma main électrique,
au membre de Zorro le trousseau noir pudique.
Qu'importe l'Amazone, pourvu qu'on ait le cône...
Quand on effleure la grâce en déflorant l'icône,
le destin nous emballe d'une ivresse soudaine,
un vent de février à l'accent érotique,
le sein de Fevria et la douce fontaine.
@ Edi Sorić
Poème posté le 07/10/10