Tant que je n'aurais pas
par Theo
Tant que je n’aurai pas
Tant que je n'aurai pas dans ces instants si beaux
le ressac de la mer pour couvrir mes sanglots
Vos lèvres dans la nuit étoufferont mes cris
La brise sèchera des larmes d'utopie
Tant que je n’aurai pas dans la nuit qui m’étreint
La corde pour me pendre au lit de nos ébats
Libérant mes ardeurs pour un certain combat
Vos mains endigueront le corset de mes reins
Tant que je n’aurai pas le son de votre voix
Pour me dire des mots qui ne se disent pas
Seulement à l’oreille ou bien dessous les draps
La rumeur du désir s’éloignera de moi
Tant que je n’aurai pas votre main sur mon ventre
Pour conduire les chevaux dans un dernier galop
À la source bruissant qui jaillit sous la sente
La ferveur des soupirs restera sans écho
Tant que je n’aurai pas au plus fort du désir
L’attrait de l’au-delà prolongeant le plaisir
Mon cœur en léthargie retenant ses élans
Continuera toujours de chevaucher le vent
Poème posté le 28/01/10