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Déchirure
par Epervier


L’innocence aveugle, candeur extrême. Un sourire sincère, une amitié irrévocable. Cœur non blessé, un vocable saisissant. Des mains tendues, sincérité authentique. Partage favorable, croire en l’humanité ressuscitée. Ressentir un plaisir certain, confidence approuvée Mais voilà l’horreur, l’accroc implacable; Le réalisme désobligeant, l’hypocrisie dévoilée. Un mal, un terrible mal qui gruge l’esprit doucereux. S’apercevoir qu’une médiocrité s’installe amèrement. Subir l’offense, vacherie non indulgente; Rage silencieuse, moquerie remarquable. Blessure de l’âme, impossible d’accepter cette douleur. Combattre l’infâme, bafouer l’injure avec férocité. Agenouiller l’impersonnel, détruire son arrogance. Avoir ce droit face à une dignité éminente et respectée. Piédouche, s’y maintenir, caractère solide, inviolable. Saisir le mousquet, être sans cesse à l’affût de l’ignorance. S’habiller d’une grande beauté, une majesté contemplée. Devenir, redevenir l’honorable en toute simplicité.

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André, épervier<br />


Poème posté le 02/12/09


 Poète
Epervier



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