Diphtongues
par Boetiane
Mon corps grince,
se perfuse en colimaçon
aux cimes de son odéon,
dans son alambic fœtal
l’alchimiste de l’âme
infuse une ou deux étoiles ;
la nuit est à spirale,
belle menteuse d’horizons
S’effondre l’espace
ses faux plafonds célèbres,
vertèbres de glace
versant d’étranges allégories
dans le panthéon vertical
d’anges et de momies
qui se plaisent à me dire la mort
jusqu’aux jalousies de l’aurore
Dans la folle chevauchée d’un fiacre
les rêves s’évaderont à squelette,
jetant à l’écume
un sentier à comètes
un lagon de planètes,
pendant que ma monture de lune
dans un fou rire de nacre
s’évanouit vers Neptune
Poème posté le 04/06/09