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Nuit noire
par Epervier


L’obscurité, cette toile magnifique, mystère. L’enveloppe corporelle flottant sa galère. Le sublime aveugle cheminant poussière. Je titube dans l’irréel, cimetière. Vent fougueux, l’appel secret, l’anonyme. L’esprit à la recherche d’un pseudonyme. Poursuivre délivrance, légèreté absolue. Minuit, l’horloge s’éveille, espace ventrue. L’expectative, la prudence de continuer l’horizon. Lamentation nocturne, terrible chanson. Pudeur indécente, corps martelé, douleur. Se déchirer, se multiplier, ce crachat, frayeur. Sortilège immonde, puissance astrale, animale. Le noctambule poursuit sa tanière machinale. Lucarne étouffée, l’impossible pitance. Avancer avec peine, traîner sa malchance. Nuitée tardive, l’approche ignorée. Yeux clos, respiration ensemencée. Absence de force, refuser le combat. Approuver silence, attendre l’éclat.



Poème posté le 01/06/09


 Poète
Epervier



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