Protégée
par Agathe
Brisée; Cassée et tellement épuisée;
Elle plonge dans les racines d'un grand marronnier
Minuscule boule de chagrin
Très lentement elle s'éteind.
Si chaque chose avait un sens;
Si la douleur pouvait s'éloigner;
Si aucun regard ne comptait
Et si tout n'était qu'amour.
Son coeur s'étreind cruellement
De ses mains elle le repousse
Le supplie de s'éteindre
Torturée elle ne peut plus pleurer.
Une feuille tombe sur sa joue;
Caresse du vent de l'automne;
Et parcelle d'infinie tendresse;
Un doigt se dépose sur ses lèvres.
Une chaleur enveloppe son âme;
Une odeur de vanille l'envahit;
La douceur de mains inconnues;
Son coeur reprend douloureusement vie.
Une bulle s'étend autour d'elle;
Ecorce brutte de bois sombre;
Faisant s'éteindre la lumière;
Et avec, le monde entier.
Son univers protégé en elle;
Elle, noyée dans Son univers;
Elle pourra survivre;
Et enfin tout reconstruire.
L'Amour remplace ses blessures;
L'Espoir fleurit à chaque instant;
Tout contre Son coeur;
IL lui aura donné protection.
Poème posté le 26/01/09
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