L'ile cannibale.
par Nihilisteo
Des bras de mer étroits toile inachevée,
De ton cœur arrêté envoie de tornades tourmentées
De ta bouche des éclats de venin de Naja fermenté
Se fracassent sur mon cadavre parachevé.
La sagesse attendrie si bien construite se perd,
Et les rêves marins s'égarant dans tes naufrages,
Comme les tempêtes de sable sur les dunes du désert,
Les bateaux se fracassent sur tes rivages en perdant leurs ancrages.
Le temps gémit le long du sablier qui m'est compté,
Dans l'océan des derniers naufragés que nul n'a domptés,
Marées hautes sans ressac et tonnerres silencieux.
Autour de l'ile le vide s'installe sous le regard de tes yeux.
Ile cannibale tu avales tes habitants en suçant leur sang,
Tu réveilles les vampires des tombes oubliées
Les cadavres jonchent les basses terres et remplissent les océans,
L'histoire de l'hécatombe n'est pas encore publiée.
De toutes les îles depuis la sainte création,
On n'a jamais vu autant d'horreur se perpétuer sur des générations ;
Par tes monstres, Dieu tout puissant s'est fait avaler ;
Et remplacé par le Diable affublé d'habits de carnaval.
Poème posté le 03/09/08