Tu me regardes dans un silence mystérieux.
Je n’ose imaginer cette vision destructive.
Tu t’approches d’une main abusive
Fixant mes faiblesses, l’air curieux.
Tu me regardes pour assouvir mes joies.
Destruction absolue, déchéance comprise.
Mes vêtements lacérés, douce méprise.
Ton corps enfoui, pénible soie.
Tu me regardes, l’insuffisance d’un espoir.
Fléchissement orchestré, voix séchée.
La peur de t’envahir, l’âme blessée.
Un retrait, le mâle en désespoir.
Tu me regardes le fouet de tes iris charmés.
Paupières ouvertes, la domination parfaite.
L’esclave te supplie, intonation imparfaite.
Mon cœur en chamade, des accords blessés.
Tu me regardes, l’obligation, l’attente finale.
Ma peau se déchire, l’exclamation sanguinolente.
Vaincre mes faiblesses, satisfaction, être contente.
Spectacle désordonné, vengeance totale.