L’a dit indépendance…
L’a dit indépendance…
Au diable l’indépendance
Ne garde que la danse
Fiancée du serpent
Elle est folle fragrance...
C’était il y a longtemps
Quand loin des souffrances
N’existait que le vent
Et ses ombres envoûtantes
Quand le petit enfant
Croyait que la cadence
Sous le soleil tentant
Abolirait distances
Quand karmé d’insouciance
La musique l’emportant
Riant d'impertinence
Sautillait tant et tant
Mais un jour sans encens
Un jour où l’on attend
Trop loin des violences
Un éternel printemps
Mais un jour où le temps
Se faisant violence
S’échappait dans l’instant
Pour cacher son absence
Mais un jour de printemps
Entoilé d’innocence
Un jour si entêtant
Que tous craignaient démence
Surgit l’Indépen
Fier et insolent
Hurlait en silence
« Danse, vas-t-en »