Scène de la vie ordinaire
par Evemarie
Un homme va perdre sa liberté
IL lui fallait la priorité
En plein soleil en plein été
Juste un fourgon blindé
Un visage entre des barbelés
Rien qu'un regard que j'ai croisé
Un homme
Pin pon pin pon flics en avant
Flics au cul, flics partout
Des fois que les menottes soient pas solides
Sirènes hurlantes pour s'arrêter
Devant la porte blindée
Où c'est écrit maison d'arrêt
On arrête la circulation
On déballe les mitraillettes
Pendant que la porte s'ouvre
Se referme...
Adieu la liberté adieu l'été
Ca s'est passé en plein midi
Dans cette ville pourrie
Et personne n'a crié
La circulation a juste repris
Ils ont caché leurs fusils
La sirène s'est arrêtée
Sur cet homme enfermé
Et je n'ai pas crié !
Help ! Vous, là... qui passez...
Vous connaissez ?
La liberté.
Poème posté le 10/11/07