Le jour brûle ma plume au pinceau de ma vie
Les couleurs de ton corps comme un voile éphémère
Se bousculent à mes yeux tel un jeu de lumière
Se perdent à l'émotion aux soupçons des envies
Et mon âme offre seule à la toile inhumaine
Les lignes de tes veines et l'humeur de tes monts
Comme un soupir exquis libérée de tes chaines
Comme un souffle d'air pur, symphonie des lagons
Et la muse déesse éblouit mon esprit
Figée dans un instant d'impressions éternelles
Telle une étoile morte et pourtant si réelle
Et le maître a signé, laissant à la magie
Son pouvoir d'opérer sur le regard des uns
Ce que jamais les autres n'offriront de leurs mains