Attends-moi!
par Roland
L’aube déroule au loin le linge du silence ;
Ta paupière se ferme à l’orbe du soleil,
Tes pleurs évaporés sur tes joues en sommeil
Révèlent à jamais le parfum de l’absence.
Tu vogues sur la mer pleine de confiance,
Mue par un cœur nouveau riche d’un sang vermeil.
D’aucuns croient que tu dors. Non ! Tu vis dans l’Eveil
Suprême de l’amour et de la Providence.
Attends-moi ! Pourrais-tu m’accorder un délai
Afin d’évacuer ces gravats à ma porte ?
Car ma main a toujours ignoré le balai
Capable d’enlever la moindre feuille morte !
Attends-moi ! Car je dois désencombrer la route
Toute encore souillée des embûches du doute.
Poème posté le 10/11/17