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Pudeur
par Salus


Je n’ose plus proposer mes phantasmes, Et d’en jouir paraît si surprenant ! Hier il semblait, qu’à ce monde venant, Entre plaisirs et vagues ectoplasmes, Etait promis qu’en ne pas s’abstenant De ses désirs, ses vices et ses spasmes, Sans s’épargner rien des iconoclasmes, On évitait, gris, l’ennui gangrenant… Mais puisque, belle, à vos fesses de marbre, L’on doit baver, puisque attendre est si vain, Qu’inciter trop pend mille espoirs à l’arbre, Et demander nuit à l’esprit sylvain, Je reste coi ; ma folie agissante, Chue avec moi, dans la tombe est gisante…



Poème posté le 09/11/17


 Poète
Salus



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