Poésie aigre
par Salus
L’amitié ?
C’est jusqu'à preuve du contraire…
Et l’amour ?
Si c’est la foi du fonctionnaire…
Tout n’est pour se sentir lié
Rien à faire
Qu’entrelacements sans humour
Ni lumière
Et pourtant … ?
Naïf quelque chose me reste
De ces cieux
Le regard feu - l’enfance preste -
Toujours s’égare et toujours tend
L’immodeste
Rayon de ses feux insidieux
L’œil funeste !
Dès lors seul
Je cherche en vain la sœur la lame
L’hameçon
Où je mordrais qui me réclame
En son sein
Mais j’en mourrais et je m’en blâme
Assassin !
Tel qu’un poisson dans son linceul
- Un poisson -
De n’avoir su nager tout droit
Et toucher ces esprits du doigt
Mais dans cette mer y sont-ils
Y sont-ils ?
Poème posté le 22/10/17