Le grand mot du temps,
Le thème fondamental de la société humaine
Un sujet grave et … lamentant,
Lancinant, plombant de peine
Une société sans pitié
Qui faisait hier encore les choses à moitié.
Mais quelle honte pour elle
(la société éternelle)
De ne voir que lui comme entête !
Eh quoi, ne sommes-nous pas tous à la fête ?
Y a-t-il encore un rang pour les femmes
Un rang pour les hommes ? Dame,
Des milliers d’années à damner !
Combien les femmes sans cesse se sont données ?
Combien les hommes sans relâche ont-ils pris ?
"Je suis", et j’en fais le pari,
N’est ni masculin, ni féminin.
"Je suis" est neutre... incolore
En même temps que multicolore.
Je me répète peut-être,
Mais seul existe l’être !
Le genre est affaire de grammaire,
A la limite de père et de mère
Mais pas d’humain qui est d’abord âme
Ou peut-être Esprit
Mais pas homme ou femme...
"Égalité" ne doit pas rester un cri !
De toute façon, on ne sera jamais égaux avant d'être purs esprits ; on n'a pas le même corps donc pas les même prédispositions (ou "pré 10 positions"...). Ici ou là l'un sera toujours plus faible que l'autre, c'est à l'un de s'ouvrir et à l'autre de ne pas s'abaisser.