La fin du voyage
par Eolia
Le monde, léger comme une fleur de lumière
Scintillait d’un éclat dans le fond du panier
Qui dansait à mon bras, à mon bras mon Aimé
Où vous vous accrochiez pour chauffer nos hivers,
Si le froid venait, qu’importent les vents austères !
De l’Amour grandissant nous pansions nos blessures
Recouvrant seulement de nos mots couverture
Les chemins égarés qui menaient aux enfers,
Mais mon cœur mon Aimé était si fragile
Il avait beau danser dans le fond du panier
Et s’accrocher au vôtre comme la mer au Pirée
Vos tempêtes silencieuses ont englouti les îles,
C’est l’Amour qui meurt, mon cœur est de poussière
J’aurais pourtant aimé vous attendre sur Cythère.
Poème posté le 01/01/07