Poème Portrait d’un quidam obsédé par Oxalys

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Portrait d’un quidam obsédé
par Oxalys

par Oxalys

Autoportrait à la tête penchée (1912) Musée Leopold Vienne - Autriche par Egon SCHIELE
Illustration proposée par Oxalys

De fiel et de rancœur tu es en gestation Tu mets bas le mensonge, enfantes l’aversion Qu’attends-tu pour sevrer ton braillard nourrisson Qui pompe tout ce qu’il te reste de raison ? La hargne te gangrène et te ridiculise Les années qui passent font accroître la lyse Où tu aimes bauger pour mitonner tes crises Avant de les cracher tels noyaux de cerises. Comme moi tu vieillis ; Pour toi c’est la déroute Et tu m’en veux de faire en sorte que le doute N’entame point ma joie de poursuivre la route Au soleil sur le pont, loin du froid de la soute. Je pourrais t’intenter un procès pour recel De textes et photos dérobés à la pelle Mais te laisse engraisser ta lubie virtuelle Pour ne me consacrer qu’à ma vie bien réelle. C’est ton portrait, quidam, toi dont il est question, Qui me suis comme une ombre accablée d’obsession.

Poème posté le 09/09/17

Poète

Oxalys

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