Cinquante-neuf avant zéro
par Madykissine
Prenez le vent glacial, contre celui d'ailleurs.
Lorsque vous reviendrez, troubadour, voyageur,
Avec un coffre plein d'images,
Nous nous envolerons vers des jours plus heureux
Dans la belle clarté dont les yeux sont si bleus,
Libérés enfin de nos cages.
Le temps s'est arrêté quand vous êtes parti
Conquérir l'inconnu, toujours plus loin d'ici.
"Le ciel reprend ce qu'il nous donne" :
Ainsi parlent les murs et les tombeaux couchés
Mais le voyageur, lui, repousse, du créé,
Les bornes que voient les personnes.
Lorsque les jours s'en vont vers le froid en boitant,
Il est doux de rêver le retour triomphant
Du soleil d'or sur notre plaine.
La vie ne nous dit pas toujours la vérité :
Le si peu de Max Planck et l'immense beauté
Dans les maillons de notre chaîne.
©M.KISSINE – Décomposition – ISBN 9782919390274
Amicalement à vous, ce 20 août 2017
Poème posté le 20/08/17
Poète