Kit de premiers secours psychiques
par Dreamhunter
Mais quel est donc ce vacarme ?
Paniquez, courrez, trébuchez, criez « Aux armes ! ».
Mais contre cette mer vous briserez vos rames,
et ne pourrez verser que des larmes.
Libre à vous ensuite d’enchanter ces pleurs,
dont les chuchots me murmurent la rumeur
pour regoutter aux sels du bonheur,
et emplir vos perles de nacre de merveilleuses douceurs.
Le malheur n’est pas une fin en soi,
juste un trouble violent de notre émoi,
claquant les cordes sensibles de nos intérieures petites voix,
jouant la mélopée d’une future joie.
Y a-t-il plus belle balance que celle-ci ?
Créant de sa tension vers l’équilibre le récit,
penchant de relâches en sursis
sans oublier au passage de faire apprécier la vie.
Sans malheur ni désespoir, vous êtes morts
libre d’évoluer dans un monde sans corps.
Mais la joie a son secret qui nous rend plus fort,
et sert la vie, pour qu’on la dévore.
Poème posté le 16/08/17