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Magie noire
par Leonard


Le vent porteur m’offre un cadeau, Chant de Lisbonne pourquoi pas Vague à l’âme dans mon esprit Mon navire en vibre déjà Tanguant de sorte que m’a pris Hâte à Salvador de Bahia, De battre une terre chérie ! Au fil du roulis tout fléchit Cède à la samba mon fado Tout sauf de vivre l’appétit Amour éternel ou pas... Grand largue me rêve là-bas, À l'autre bout de l’Atlantique, Où la négritude va Muse enfin souffler sa musique… * * * La macumba Amour éternel ou pas Je pousse sous le vent ce cri Magique de la quimbanda Où souvent fils d’esclave oblique. L’accompagnement au tuba De la subversive samba Noir musicien le joue assis Pour moi debout sur l’Atlantique …

La macumba désignait le lieu où les esclaves noirs célébraient leurs rites. Il s’agit ici de l’ensemble des cultes afro-brésiliens. On y retrouve l’influence de différents groupes ethniques, et même des Amérindiens qui furent en contact avec les esclaves noirs dès le XVIe siècle… Elle n'est pas une danse !<br />
Elle regroupe l'umbanda (la magie blanche) et la quimbanda (la magie noire). À cause de la tyrannie exercée sur les esclaves par les Portugais, l’habitude fut prise de "déguiser les divinités de la macumba" en différents saints…(ce que j’appelle ici « obliquer »)


Poème posté le 06/07/17


 Poète
Leonard



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