Poème Ni pour l’un ni pour l’autre par Rimatouvent

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Ni pour l’un ni pour l’autre
par Rimatouvent

(à pile ou frasques) Madame LURNE en l’autobus Sent quelque chose sur ses fesses Il semblerait qu’onze phallus Soient en recherche de caresses Sans écouter tous les laïus De ces inventeurs de promesses Elle dit aux olibrius La réalité m’intéresse Et sachant bien que les diseurs Sont souvent des renards trompeurs Elle voudrait que l’on détaille Les stratégies et les façons Des théoriciens en bataille Prétendant donner des leçons. Si de mots ils sont prolifiques Mais aux calculs moins familiers Les membres des jeux politiques Des chiffres fuient les échiquiers Alors craignant la dialectique Des menteurs et des gougnafiers La dame doit pour la pratique À viser juste s’employer. Et n’étant pas très téméraire Des sondages elle va s’abstraire ; L’oralité de maints charmeurs N’est que vantardise certaine Il faut choisir le vrai bandeur Pas la grenouille de La Fontaine. Car à longue on s’endurcit Et par passades décevantes La sexualité s’appauvrit Ses scènes sont moins captivantes Madame LURNE a dépéri Certains services après ventes Montagne accouchant de souris Font ses extases moins présentes. Elle recherche un travailleur Efficace et moins batailleur Qui fuirait tout irréalisme Un amant aimant le labeur Renonçant au je-m’en-foutisme Et lui donnant quelques bonheurs.

Poème posté le 22/04/17

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Rimatouvent

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