L’ennui de saison
Sans vous je ne chanterais pas,
Genêts et jeunes mimosas,
Grands tilleuls dont la tête sort
De la forêt des vieux ténors !
Genêts et jeunes mimosas,
Ce vent fou qui tant m’étourdit,
De la forêt des vieux ténors,
Dites-moi tout ce qu’il vous dit !
Ce vent fou qui tant m'étourdit
Balayant l’ennui de saison
Dites-moi tout ce qu’il vous dit,
Sans vous je ne chanterais pas !
... Le vent siffle à toutes les portes !
Il veut qu’on l’aime outre raison :
Art ou savoir, peu lui importe,
Succès ou pas, il nous escorte...
Il veut qu’on l’aime outre raison,
Du fantasme à la pamoison !
Succès ou pas il nous escorte
Avec pollens de toutes sortes...
Du fantasme à la pamoison,
Danse macabre ou cotillon
Fleurs et serments de toutes sortes
Il réveille les amours mortes…
Danse macabre ou cotillon
En mettant ses pieds dans nos pas
Il réveille les amours mortes
Sans qui je ne chanterais pas…
Influencé ai-je sans doute été,<br />
par des réminiscences de "La Danse macabre", poème symphonique composé en 1874 par Camille Saint-Saëns d'après le poème d'Henri Cazalis Égalité-Fraternité...Et bien sûr Charles Baudelaire !