Les mots qui se déposent,
Comme pétales de rose,
Pourraient remplir tout l'espace,
Et le temps qui passe,
Si je les gardais pour moi,
Alors que mes doigts
Les couchent sur du papier,
Il me faut les envoyer,
Et les confier au vent ( qu'importe ),
Pourvu qu'ils ne restent pas lettre morte,
Et ne portent pas leur deuil,
Si de ma bouche, ils ne franchissaient le seuil.
Au diable la parole brève,
Donne moi ta sève,
Love toi dans mon poème,
Que plus rien n'enchaîne,
Echangeons l'écriture,
Montrons nous nos blessures,
Je t'entendrai chanter la nuit,
Même, en l'absence de bruit.
Quitte la pensée amère,
Pour des paroles qui espèrent
Allons donc nous lire,
Et nous confier nos dires....
RC