Mangez ceci…
Nous arrivons ensemble à la « maison tranquille »
Le chat lève vers moi son regard le plus doux
Il saute sur la table et ses grands yeux qui brillent
Réclament la caresse condition de tout
Je la donne, sincère… Il se met à manger,
Et dès que je m’arrête il cesse et me regarde…
Ainsi, depuis toujours, de vivre est arrangé
L’appétit : C’est l’amour qui commande la garde !
Peut-être chez l’enfant s’éveille ainsi le goût
De lire et de comprendre les plus difficiles
Savoirs, tant nécessaires, qui mis bout à bout
D’un chéri bien grandi font les vertus civiles…
Jeune homme il rêve à toi déesse de ses nuits
Et son corps lui réclame une chose sublime
Qui le harcèle, tel un féroce appétit
Mais l’amour sans amour tombe au fond d’un abîme