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Quand le message devient chair
par Polymnie2


Lire au sens figuré c’est connaître la signification profonde de signes extérieurs et savoir les interpréter. J’ai lu un message du ciel, me suis arrêtée sur un mirage, Ces images qu’offrent les nuages ! Et le message devient courrier! Un jour ne fut pas comme les autres J’ai lu et j’ai vu ! J’ai reconnu Mais je me suis tue ! C’est une lecture d’après lecture, un peu longue, je le regrette, Et vous prie de bien vouloir m’en excuser, Mais il faut que vous la sachiez pour votre savoir personnel ! La première partie en italiques Certains connaissent déjà, c’est pour vous tous nouveaux Que je la fais figurer plus réelle. Il s’agit d’un poète du site. Son visage se lit comme sur une photo! Surprenante elle est en sa lecture, là-haut! Nous sommes jeudi quinze janvier 2015, 17h30. Je rentre du cours de poésie après avoir conduit la voiture une heure. Je m’installe sur le canapé pour me détendre et je branche la Télévision ! je tombe sur les publicités ; impatiente, je porte Mon regard vers la double porte fenêtre. Dehors, un temps humide passable où Le ciel devient très bas, à devenir Palpable. A l’heure qu’il est, En hiver, cela paraît normal. Sur ma tête voguent les nuages D’un gris bleuté ou d’un bleu « grisé ». Je me sens transportée ! Quand, éclate l’exposition D’un « fantôme » sorti de la lumière quittant le firmament. Son image imprègne mon esprit ! Je garde encore le souvenir D’une figure sculptée entre un gros nimbus ! Dans ses replis blancs C’est un immense visage, sur dimension géante, bercé d’un regard Doux, bienveillant. Derrière son velouté se glisse le moelleux D’une pointe d’aigre-doux ressentie, mais semble être bonté Ajustée à la Grandeur d’un respect affiché. Regard vers L’univers et donc vers le mien. Je reste sur l’énigme de ce regard Car il peut signifier, si rassurant soit-il, être Avertissement ! Les extrêmes bon ou mauvais Se trouvant côte-à-côte ne peuvent se définir. C’est un Véritable face-à-face qui me bouleverse, car je me sens rivée à lui. Il reste pour moi une frêle chose dans le ciel que j’aimerais revoir, Et même avec la crainte d’un pire à venir ! Je voulais le dessiner Mais la crainte qu’il s’efface, j’ai renoncé à ce très cher désir. De beaux cheveux moutonnés, pas trop longs, entourent La tête, garnissent un front bas d’où se mêlent d’épais Sourcils. Les yeux, le nez, la bouche, rien ne manque Sauf mon incompréhension. La parole était inutile. Sa représentation de là-haut voulait tout dire ! Force étrange m’étreint, respirant dans son Apparition tout en allégorie tel un livre Ouvert se livre ! Elle écrit dans les Traits comme tout un chacun. Lorsqu’on désire en secret, Mais ne peut dire, on met Le cœur dans le regard, Qui lui, parle tout fort A l’Autre bien aimanté ! L’énigme reste obscurité Dans le fait lui-même : Essayer De lire ne m’apporte aucune idée Malgré mon bon vouloir de traduire un Pourquoi de la vision. Ce visage reste fixe Comme pour me pénétrer ! Il ne se transforme pas Au gré de sa pérégrination, stagne sur promenade, telles Habituellement les images se désagrègent au fil du bon vouloir Du temps, des causes; comme les effets secondaires ignobles que Nous avons apportés sur notre terre bouleversant tout, ce qui, peu- à peu atteint sa profondeur sans compter le mal sur tous les humains. Je n’ai pas pensé à faire la photo, j’étais bien trop subjuguée par cette Présence impromptue naviguant, indolente, entre nuées, et qui reste là, S’éternise intacte, comme pour passer en revue notre monde éparpillé. J’ai bien sur depuis eu des larmes très amères bien douloureuses mais En secret versées pour d’Autres que pour moi-même, car Vivre les Autres est un déchirement personnel mais toujours confiante sur le meilleur, il vient bercer le regard aperçu qui a tout estompé sans l’oublier cependant, mais aucun fil ne faisait chaîne. Cette figure virtuelle, spectre fantôme, suit mes jours Et mes nuits cheminant autour de moi, elle ne peut Etre considérée réalité d’un phénomène ; mais Je l’ai vue, elle est bien apparue; elle est trop Bien soutenue nette et claire dans la durée Du temps pour que je la considère, moi, Comme réellement, spectaculaire. Spectre tu restes puisqu’aucun Nom tu ne m’as donné ! La vie est pleine de surprises Ô combien de questions m’impose-t-elle pour m’envelopper De ses cocons, un à un à dérouler ! Voilà mon écrit posé au concours de Noël en décembre 2O15. J’ai caché la vérité, pour préserver le moral du poète concerné Qui, lui-même concourait. Le sujet était : « Fantôme » La Vérité fait l’objet d’un deuxième épisode qui suit. Le soir même de ce jour-là, le poète me téléphone, Je lui parle de mon nuage, mettant des gants. Il me demande comment était l’apparition. Il me dit : « mais c’est tout à fait moi » « Tu es fou, je t’aurais bien reconnu ! De plus tu es en bonne santé Moi, je n’y pense même plus ». Je l’avais bien vu dans les nuages. C’était bien son portrait que j’avais vu ! Cela me laissait perplexe, pensive à chaque instant ! Je vous parle de Raymond qui m’a donné le feu vert pour Donner à lire toute la Vérité que transcrit le ciel en ses nuages. Courant mars, il entre en clinique pour une petite intervention ! Rien de bien méchant, je pense agréablement à l’apparition mais Enfouillée au fond de moi, je l’endors fiévreusement, ne retenant Qu’un regard velours, bienveillant, comme étant «Cieux passés» Tout va bien, heureux comme un pinson, il chante et travaille. Fin juin au soir, nouveau tracas. Sa compagne téléphone Pour m’avertir qu’il est en clinique parti sans connaissance ! Mais ranimé, (après une plongée ailleurs en un autre monde)*! Décollement de la plèvre, soigneusement recollée, le mieux S’annonçait. J’ai passé un après-midi délicieux avec lui. Il me téléphonait tous les après-midi. Quand, le samedi 20 juin à 14h 45 Un appel téléphonique : Jeanne-Marie je me meure ! je me meure Jeanne-Marie ! Quel supplice hurlé, affolait et résonnait en mon oreille Ensuite je ne me souviens de rien sur la discussion ! C’est le ciel lui-même qui me tombait sur la tête J’ai essayé de le calmer sans rien montrer Fais de mon mieux, le possible ! J’ai craqué, seule A la maison ! Puis je téléphone à la clinique. L’infirmière me dit : « Ne vous inquiétez pas. C’est une crise d’angoisse, mais la sérénité est revenue. Soyez tranquille ! Il est suivi de près et il ne risque rien ! Et début juillet, il est dirigé vers l’hôpital militaire Larrey Hôpital étant mieux adapté que la clinique pour son cas Il va bien mais très anxieux son moral est très bas ! Il me dit : « je crois que j’ai le ciel contre moi » ! « Tu ne vas pas faire comme certains, dès le « Moindre pépin crier au feu en prenant le « Ciel pour témoin ! Pourquoi ces mots « En ta bouche alors qu’une armée de « Fées sont à tes petits soins » ! « Le visage que tu as vu « C’est quoi alors » « Il n’a rien à voir avec toi. C’est ma nièce qui est décédée* Subitement, l’affaire est terminée » ! Ah bon ! je suis soulagé ! Trois jours passent car ils doivent se passer ! Après, douleurs, angoisses ! Un attroupement grouille autour de lui ! Les pas se font pressés en aller/retour ! Le chirurgien me prend à part : « Nous devons refaire une radio pour vérifier la plèvre. « Là, je ne peux me prononcer. Si elle a bougé, nous ne pouvons « Plus intervenir pour lui ; si elle n’est que décollée, tout est gagné » ! Me voilà, l’âme en fleur serrer ses pétales à me saigner ! Les minutes semblent des heures, dans ce long couloir Qui ne retient que l’ombre-même de soi! Avec son voile du couchant ! Je n’ai même pas pensé à me suspendre au regard du lien Protecteur, si compatissant, si tendre ! je reste avec la Réalité Devant moi fixée indomptable ! Le chirurgien sort de la chambre, le sourire aux lèvres. « Tout s’est bien passé, la plèvre n’a pas bougé, elle est recollée. Reprenez la place à son chevet, veillez chaque quart d’heure Pour qu’il change de côté. J’ai passé, jours et nuits près de lui, Etant petites mains indispensables Le faisant manger, le faisant sourire. Le soir jouant au scrabble Direction le 11 juillet vers un centre de rééducation ! Polymnie2, ce 1er mars 2017 C’est cela lire ! s’attacher à l’essentiel ! Quand le nuage a vu que j’avais compris, il s’est fondu dans le ciel. Grâce à lui, j’ai su mimer en gestes son message Par son suc versé pour que j’en fasse un miel ! Ecrit sur brouillon le sept mars 2015, dessiné en fin février 2015. *C’est vrai, mais je ne lui avais pas dit, vu son état. * après une plongée ailleurs en un autre monde Ceci, je ne l’ai su qu’en 2016



Poème posté le 02/03/17


 Poète
Polymnie2



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