Sur cette splendide planisphère
par Jpfras
Sur ce splendide planisphère
Trop de personnes s'attristent et pleurent,
Plus de pain, de lit, de demeure.
Nous, gracieux, ne peut-on rien faire ?
Donner du bonheur est-ce une chimère ?
Offrir au lieu de trop recevoir,
Aider sans quémander de retour,
Servir sans espérer de gloire,
N'est ce pas un acte d'amour ?
Comment réfuter ce principe,
Il est notable, l'homme est né bon.
Devenu méchant faute aux biftons.
Mais peu de prédicants anticipent
Les problèmes auxquels tous participent.
Ont-ils planifié la jalousie
Pour le seul bien-être personnel ?
Nécessité de nuire à autrui.
Sont-ils sûrs de cette vicieuse gamelle ?
Des gens parlent en votre intime pensée,
Asservir est le sacerdoce !
Exécrer les libertés, les noces.
Ils voudraient tant que vous, leur, soyez
Ces types "bien fait" venus persifler.
Tel bien fait mérite t-il salaire ?
Si oui, plein d'argent a t'il un frein ?
Être reconnu, se satisfaire,
Tout en peaufinant ses vices aux gains !
De tout, ce qui m'accable le plus
C'est l'individu: le vaniteux
Et son avocat le pernicieux.
Ivres de leur image, imbus,
Gras de belles paroles et de rébus.
Ils prêchent l'ineptie: vrai promesse !
Forts de démonstrations grimacières,
D'oracles vendus à la faiblesse,
Ils s'exhibent. Mercantis très fiers.
Malgré les maux qui nous obligent
Et la difficulté d'être soi,
Nous vaincrons les infectés, j'y crois !
Car l'homo sapiens se corrige,
Sage dans son âme, il fustige
Les gars fous, éperdus qui effraient.
Or, amis, nous sommes tous semblables.
Aucun n'a choisit comment il naît;
De fait, l'espoir est concevable.
Jean.Pierre Fraselle
Poème posté le 01/02/17