Je me sens en peine
Devant un horizon partagé
Je voudrais tant dire !
Mais devant l’émotion produite, laisse l’Âme
Exprimer mieux que moi les choses de la vie !
Tel un face-à-face rempli d’espérance
Débrouillant les ficelles
En fils amants,
Les sentiments repeignent
Une harmonie sans peines
Suffit de s’en donner la peine
Je surprends, assis sur banc public, deux têtes fort sympathiques !
Semblant porter sur lèvres haut flambeau ; cela me change de la télé
et tous ses maux
Où seul programme est génocide alité et guerre de partis font rivalité !
Que pouvons-nous faire pour alléger tourments peines en chagrins !
Voici, Liberté année2016 et fraternité année 2017
Fraternité : Toi, l’Ami, parle-moi du passé !
Liberté : oh ! ne m’en parle pas : harassé !
Tout est devenu flou à disparaître !
Nul n’a le temps de naître !
Ma fonction n’a jamais pu être définie
Dépendante de chacun, est infinie.
Je suis sur strapontin, et non dans un fauteuil !
J’aime être à l’aise tout près d’un sol qui m’accueille !
Plus on monte, l’air respiré devient vicieux
A coup d’ouragan inopiné, gémit l’ignominie
S’époumone la sphère atteinte jusqu’aux cieux !
Cela devient état latent étouffant la survie démunie.
Fraternité : Tu sembles peinée et bien pessimiste ?
Liberté : Non, mais chagrinée, je suis réaliste !
« La pau(se)’thé ose » est gelée
Tu la prends dedans alors que c’est dehors qu’elle se passe ! Serait-elle risquée ?
Toi, circulant le sentiment, ne me dis jamais
Que tu vis à l’aise et décontracté,
Quand tu respires le parfum de la société
C’est la rose chaque jour plus élimée.
Fraternité : En sourire ? Ne me viendrait pas l’idée !
Mais n’exagérons rien !
Rien sur terre n’est vain !
Il faut laisser du temps au temps, se faire aider
Liberté : Je te coupe ! N’attends pas que le monde meure !
Tes « végétations » risquent de t’excéder.
Du haut de ta montagne, « le barreau maître fixe » demeure,
N’entends-tu pas celui de la terre qui gèle et se pleure ?
L’Amour n’est plus que virgule qui s’apostrophe !
Je ne désire qu’un monde mûr abreuvé d’osmose.
Chère Liberté pour 2017, je t’ai compris ! J’agirai ! Restons Amis !
J’aime ta sauce ! j’aime la rose et la Paix en osmose.
Liberté 2016 Pour 2017, il ne suffit pas d’aimer, il est urgent d’agir
Parce que la liberté en elle-même n’est plus élastique
Pour un oui ou pour un nom ! Il est essentiel
Pour l’unique monde de la rétablir !
Sous l’immense ciel
Ne peut survivre un peuple nostalgique
Qui n’a que deux mains qui s’ouvrent
Pour une obole magique !
Fraternité 2017 : J’entends bien, la charge est lourde
Liberté 2016 : c’est le pourquoi de ce tout précis !
Chère fraternité pour 2017, Je sais ! Mais ne sois plus « né, gosse »
Notre sol est une pomme farcie de pépins hardis.
Mes ingrédients sont Monde ! ils s’arrosent !
J’espère tant que les cœurs courent l’Amour tissé qui s’endosse
Et que voyage enfin l’infinie fraternité avec « sacerdoce » en libre cours !
L’accolade d’Amour fait pleurer le discours !
Polymnie2, 5 janvier 2017