Accueil
              
         

Signaler un contenu inaproprié.

Refuge
par Salus


La porte se referme et le silence tombe Enfin. La solitude et la tranquillité. La douleur et l’ennui sont exempts de la tombe ; Mieux gésir qu’aller seul, et mieux mort qu’alité ! J’ai connu de grands soirs, puis j’ai trahi, jeunesse, De tes aspirations le soleil à venir ! Tout s’explique, aujourd’hui - désormais rien ne presse. Ici, pas de remords ! ni l’amer souvenir De l’amour en allé, ni les douces journées Aux ors ensevelis ; tout est calme et profond, Et ne m’étouffent plus ces émotions mal nées ; Que m’importe, à présent, ce que les humains font ! Car je dors d’un sommeil sans rêve, imperméable Au doute comme au blâme, absent, repu, songeur, Plus quiet que ne peut l’être une vache à l’étable, Je suis du monde noir l’étrange voyageur.



Poème posté le 19/10/16


 Poète
Salus



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.