La Tempête
par Kim Aquilina
La pluie et le grand vent sur nos rivages nous fouettent
Nous ne sommes plus à la fête, c'est la furie de la tempête.
Les plaines sont inondées, les vallées charrient et rejettent
Des arbres et des rochers, tout cela à l'aveuglette.
Le vent rugit comme une comète au sommet des crêtes,
La pluie inonde les villages et les gens perdent la tête.
Rien ne peut arrêter ce déluge qui déborde les cuvettes,
L'homme est impuissant depuis belle lurette.
Les cultures débordent ravagées comme des pauvrettes,
Les bruits des débris sonnent aussi fort que des trompettes.
Le ciel est noir, on se croirait le soir plein de paillettes
Par les éclairs nombreux que les orages projettent.
Les volets sont clos et mes dents claquettent
Je ne peux plus m'allonger sur ma couchette.
Les cieux sont en colère comme je le regrette
Et je prie les Dieux pour que tout s'arrête.
Kim Aquilina
Poème posté le 18/10/16