La Chimère du Désir
par Brouilleur59
Sous la lueur lunaire, reflétant sur le miroir
D’une chambrette, aux images passionnelles
Le fantasme suscite, le sens corporel de savoir
Et le vide de ces bras, délimitant ces dentelles
En noir absolu, froissées de ces mains illusoires
Le souvenir d’une pulsion longue et perforante
Ou flux et reflux délicats, s’amalgame en émotions
Porté par le désir de satisfaire, la seconde latente
Gravé sur leurs vitraux oculaires, en expression
En un instant d’échappatoire, d’une sueur glissante
Puis comme une mer apaisée, un cœur palpite
Recherchant le plus d’air, en aspiration saccadées
Observant ce plafond vide, la belle fatigue incite
Léviter lentement sur cet instant proche, enjolivé
Parmi ce silence succédant aux monologues illicites
Sans résister à l’appel d’une récupération finale
L’amant furtif, se diluant dans l’ombre de demain
Disparaît dans le sommeil de l’imprévu et fatal
Pour revoir encore combien de fois ces dessins
Sans le souvenir sensoriel, au levé matinal
« Le souhait d’un désir de l’inaccessible vous donne la possibilité
De franchir des barrières de l’impossible et reste une beauté de l’être
Tant que l’obsession ne prend pas le déçu sur l’irréel, en
Motivant l’acte du harcèlement »
TDR B59
Poème posté le 14/10/16