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Ton coeur semble bien las....
par Tonindulot


Ton cœur semble bien las d’avoir trop espéré Pouvoir chasser l’ennui sans l’appui de personne. Que cherchais-tu vraiment près de cette garçonne Dont le port gouailleur était fort repéré ? Pour avoir réconfort tu devais en souffrance Accepter son caprice et tomber dans son jeu. Peu de gens bienveillants ne comprennent l’enjeu Qui pousse les larrons à faire conférence. Aujourd’hui tout reclus au fond de ton jardin Tu vois pousser la plante ainsi que l’adventice. Or l’ivraie dans le blé n’est autre qu’appendice Que tout bon métayer regarde avec dédain. Laisse tomber, ce jour, ton goût pour l’aventure Car la pierre qui roule aux flots du grand torrent N’amasse jamais mousse en ce cours transparent. Elle s’use en chemin et prend autre nature. Alors depuis le fort qui toise la vallée Hisse ton étendard en tant que gentil prince Pour que ta renommée quitte enfin ta province Et parcourt le Cosmos de mine détallée. Ô Muse ! Que dis-tu là ? Sais-tu combien me coûte De faire sous la voûte Ce chemin que voila ? Ma fervente passion Ne cherche aucune gloire Mais voit bien la victoire Dans l’humble abnégation. Homme de peu de gloire efface de ton front Ce triptyque qui dit le sens de notre vie ! Jugule alors l’essor de la plus sotte envie Qui pousse le prochain à promouvoir l’affront. Hélas ! L’homme ne sait plus proposer sa main Pour ressortir du fleuve un être qui se noie. Le jugeant, il le toise et puis il le foudroie De son torve regard au confort inhumain. Refais donc, à l’envers, ta sente la dernière Pour installer enfin les utiles jalons Et retire à jamais tes souliers à talons Qui t’entravent toujours quand tu es dans l’ornière. Ami d’innocent cœur viens réchauffer ton âme Au creux de mon épaule encline au réconfort. Demain sera propice à ceux qui font l’effort D’oublier à jamais tout forfait qui se blâme. Ô merci douce Muse Pour ces si bons conseils Qui semblent sans pareils Pour une âme confuse. Je ne suis pas un chat Mais je suis échaudé Et cet air galvaudé Ne fait pas mon rachat.



Poème posté le 28/08/16


 Poète
Tonindulot



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