Pour toi l'ange en voix
par Colline
Comme le feu sacré de l'absence
Qui s'étiole comme un reflet
J’ai des envies de présence
Et des fantômes en Orphée
Mon âme s'enfuit en corolles
Souffreteuse de toi
Mon âme te cherche et s'étiole
Et tu me chantes en voix
Ton timbre déploie mes cris
En myriades doux ami
Je le vis, larme adoucie
Rallumant les cendres évanouis
Je te lis, mystérieux hôte
Jusqu’aux matins sans sève
Et tu me laisses seule sans note
Comprends ce chagrin attrape-rêves
Pourtant, chaque jour ici
Toi, l'ange des écrits égaie
Ma triste et pénible vie
En un rêve de vers posés
Est-ce toi le songe des matins?
Poème posté le 17/08/16