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La Malvenue
par Banniange


La bise souffle sur la lande, Les pleurs des nouveau-nés S'enfouissent dans les hauts marais, Des foulques font la sarabande Et piaillent sinistrement. Là, un coeur bat lugubrement, Une statue de fiel, Maléfice aux lèvres cruelles, C'est le diable qui la forgeait Sur les enclumes du péché. Siffle, perfide satanesse, La chevelure des comètes S'accrochent en détresse Aux longs hurlements des tempêtes Comme cette foule en furie Qui met au pilori, Avec sa haine et son envie, La sorcière sans sourcil. Ombres et fumées, Malvenue s'en est allée, Fille maudite, chassée par les engoulevents Au chant évanescent. Marâtres, colère des landes, Les cris des mères affamées S'enfouissent dans les hauts marais, Des crapauds comme une jurande Coassent leur sentence. Là, un cœur bat en violence, La gibbeuse ensorcelle Tous ces mâles qui la harcèlent, C'est le diable qui la forgeait Sur les enclumes du péché. Siffle, perfide satanesse, La chevelure des comètes Etouffe avec rudesse Les gémissements des tempêtes Comme cette meute en furie Qui met au pilori Avec sa haine et son envie, La sorcière sans sourcil. Ombres et fumées, Malvenue s'en est allée Fille maudite chassée par les engoulevents Au chant méconnaissant.

En guise d'hommage rendu à l'écrivain Claude Seignolle et sa fantastique nouvelle intitulée: "La malvenue".

Poème posté le 16/08/16


 Poète
Banniange



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