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Un jour sans fin
par Banniange


Ce collier des beaux jours brillait au fond du fleuve Tandis que le paon blanc se changeait en fontaine, Nos regards reflétaient l’aurore toute neuve. Nous marchions tendrement sur la drève des frênes Tandis que le paon blanc se changeait en fontaine, Un soleil somptueux empourprait les nuages, Nous marchions tendrement sur la drève des frênes Confiant aux forêts bleues ce bel amour sans âge. Un soleil somptueux empourprait les nuages Ses flèches ondoyaient de lueurs boréales, Confiant aux forêts bleues ce bel amour sans âge, Tes mains douces frôlaient l'or mûr des céréales. Ses flèches ondoyaient de lueurs boréales, Elles étincelaient dans un dais de saphir, Tes mains douces frôlaient l'or mûr des céréales, Nous fûmes aveuglés par de profonds désirs, Elles étincelaient dans un dais de saphir, Quand la brise alanguie embaumait la vallée, Nous fûmes aveuglés par de profonds désirs, Tu glissas lentement dans les eaux déchaînées. Quand la brise alanguie embaumait la vallée, Le torrent emporta la jonquille noyée, Tu glissas lentement dans les eaux déchaînées, Comme un rêve incertain dissipé en fumée. Depuis ce triste jour je promène ma peine Le long de ces sentiers que mes larmes abreuvent Tandis que le paon blanc se changeait en fontaine, Ce collier des beaux jours brillait au fond du fleuve.

C'est un pantoum en alexandrin, enfin j'ai essayé!

Poème posté le 07/08/16


 Poète
Banniange



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