Poème Panique dans la fanfare par Ma douce

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Panique dans la fanfare
par Ma douce

On était tous dans la fanfare même le maire et l’ chef de gare, papa soufflait dans son tuba, maman jouait de l’olifant, Agnès tapait sur la grosse caisse et Gaston jouait du clairon. Mon frère Victor jouait du cor et Honorin du tambourin, mais moi arrivé le dernier je ne savais pas d' quoi jouer. Léon m’a dit, comme t’es fluet tu apprendras le flageolet et tu nous suivras en cadence au long des rues chaque dimanche. J’ai dit ah ça, jamais d’la vie des fayots je n’ai nulle envie ça me donne des flatulences ! Je n’ai pas eu mon mot à dire, à la clique ce fut le délire car je n’avais aucun talent: rien ne sortait d’mon instrument. Tout l’monde me tomba sur le dos, Léon supprima mon solo, ce fut la fin des haricots.

Poème posté le 24/05/16

Poète

Ma douce

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