En parfait « thé dansant » où tous nids se révèlent,
Symphonie erre en ciel et l’écho nous promène
Au gré de notre oreille en fin concert leurs ailes
Distribuant l’aumône en paillette aérienne !
Vois-tu l’oiseau là-bas, tout là-haut, qui s’efface
Tout blanc immaculé il rabat ses deux traines
Pour semer l’espérance Amour gratuit fait face
Comme nos oisillons en leurs doux chants amènes !
Nature habile aimante, avive tous mystères
A faire vibrer l’enfer pour qu’un ange l’orchestre !
Dès lors chante l’Amour en mélodie de verres,
Devient cristal nourrit nos veines et artères.
Il distribue dehors tout en pain quotidien
A l’ombre offert qui fuit sans désir de spectacle !
C’est en baissant les yeux qu’un beau timbre terrien
Murmure et m’interpelle, un don pur sang miracle.
C’est un ballet de fleurs dès l’aurore naissant.
Vois, le lilas s’agite, et désespoir du peintre
Vibre heureux à ses pieds où l’œillet fleurissant
Du poète s’incline, extraits ne peuvent feindre !
Tout effluve sublime en essence divine
S’apprête un renouveau que la vie nous réserve
Après sombre vécu, tout en lumière affine
Les douceurs de la terre, joie, bonheur nous déverse
Vive le premier mai, sa note printanière !
Prises d’enchantement les couleurs applaudissent :
Tinte le gai lilas, sonne le blanc muguet
Et dans le mouvement les parfums font le guet
Soufflent sur l’invisible et mes yeux s’agrandissent
En baume prodigieux je reçois l’air des cieux
Et mon âme en émoi son satin délicieux.
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Douces pensées en graines de muguet
A vous tous avec amitié
Polymnie, ce 1er mai 2016