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Acrostisonnetballade
par Rimatouvent


B ercée par la chaleur la rendant inactive A line somnolait et moi je m’ennuyais L a rivière n’est pas loin et si fraiche est sa rive A llons-y en balade, Aline, s’il vous plait D escendons vers cette eau dont l’allure est si vive E n suivant le courant nous trouverons le frais. Tenez-moi bien le bras la pente me fait peur Et pourrait nous mener à la sotte imprudence Laissez-moi vous guider et sans outrecuidance Je vous prendrai la taille avec grande douceur Je me rapprocherai sans nuire à la pudeur Mais nos têtes ensembles, hasard ou impudence, Feront se rencontrer, quelle coïncidence, Nos bouches recherchant le début d’un bonheur. Et le cours des envies échauffant la nature Mes caresses feront une telle parure Qu’il nous viendra au corps une tendre chaleur Une anse de rivière offrant une baignade À l’abri des regards sans crainte de voyeur Nous achèverons nus l’aquatique balade Lorsque vous fûtes nue au bord de l’eau J’arrivais lentement à vos côtés Je n’avais jamais vu un corps si beau. Qui me montrait sans peur ses nudités. Découvrant vos charmants fruits enchantés. Et sensible à l’attrait je laissai voir Quel était mon désir et mon espoir. Je vous parus ainsi fort désirable Et nos envies ne pouvant décevoir De vous aimer dans l’eau je fus coupable. Mes mains immergées eurent en cadeau, Des bijoux dévoilant leurs bouts pointés Et sous votre secret le doux joyau Qui de mes doigts gourmands fut caressé. Du nautique plaisir très étonné Votre corps eut tendance à s’émouvoir Et vous me fîtes part d’un bon vouloir, D’une curiosité appréciable, En donnant votre oiseau à mon perchoir. De vous aimer dans l’eau je fus coupable. L’eau nous vit corps à corps et peau à peau Dans l’onde deux amants dissimulés Cherchent du lent plaisir ce feu nouveau Que nous avions tous deux tant désiré M’accordant à votre féminité, Le plaisir culminant comment surseoir, Sirène désirable, à vos pouvoirs Et l’assouvissement fort délectable Vous plut tant qu’il dut être répété De vous aimer dans l’eau je fus coupable. Princesse qui dans l’onde aux reflets noirs Sut cacher les étreintes un certain soir Reviendrez-vous dans l’eau, être adorable, Je ne puis l’avouer sans m’émouvoir De vous aimer dans l’eau je fus coupable.

Balade : du Limousin du moyen âge balado, danse .<br />
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et non pas du garçon d'écurie court sur pattes = bas lad!<br />
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La balade tourne souvent en rond car elle n'a qu'une L.


Poème posté le 03/04/16


 Poète
Rimatouvent



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