Hélas qui se lamente en bout de fin de phrase,
Plaintif et sentencieux d’un passé révolu,
Qu’une larme parfois ponctue avec emphase,
Hélas, concupiscent sans espoir de salut.
Hélas avant-coureur de mornes lassitudes,
Quand il gâche un futur d’un bel amour offert,
Il vient s'interposer presque par habitude,
Hélas d'achoppement pour un coeur trop amer.
Hélas pris à témoin pour refuser de vivre,
Répandant l’encre noire au nez de l’horizon,
Voilant les illusions des jeunes bateaux ivres,
Hélas suintant la peur sur l’essor de l’oison.
Hélas d'absolution pour les pêchés commis,
Au nom d'un passe-droit inventé par les hommes,
Le respect galvaudé et le bon sens omis,
Hélas en contrepoint aux méfaits que l'on gomme
Hélas terrible mot, présage ténébreux,
Porte qui se ferme aux lueurs d'un sourire,
Evitons de croiser ce vocable nuageux
Et répandons de joie nos pages à écrire...