C'est le printemps
par Aros
Regarde bien dans la nature
Ces tonalités de couleurs,
Ces verts naissants dont la pâleur
Vêt l’arbre frustré de parure.
A chaque matin un peu plus,
La froide gelée matinale
Cède à la clémence vernale,
Ses jours cruels sont révolus.
Ne sens-tu pas, fraîche et légère,
La primevère du jardin
Que l’oiseau picore en gredin
En sautillant sur le parterre ?
Et le parfum de l’herbe grasse,
Au premier assaut du faucheur,
Qui flatte la frêle chaleur
Joyeusement, vif et fugace ?
Ecoute parmi les roseaux,
La brise joue à cache-cache,
En tournoyant elle ne fâche
Leurs plumeaux bruns, l’onde des eaux.
L’hiver s’éloigne au pas trop lent
De la campagne qui accueille,
Le frémissement d’une feuille,
Le chant typique d’un bruant.
Poème posté le 21/03/16