Dilemme camélien
par Tofka
Ayant aperçu le chas d’une aiguille
Un chameau tentait en vain d’y passer.
S’énervant et suspectant tromperie
Devant l’échec, il se mit à douter.
Par les mots du Fils à la multitude
Pourtant s’imposait toujours Vérité.
Il avertissait avec certitude :
Point de paradis pour le plus aisé
il retenta d’un côté puis de l’autre
Sans que de l’Eden, beautés il ne vit.
Abdiquant, s’en fut l’animal apôtre
Blatérant désappointé son dépit.
Moralité
Au paradis ni riche… ni chameau !
Poème posté le 13/02/16