Doucement, tombent sur le velours
De l'ardeur les flocons du bonheur,
Dans la pureté d'une blancheur
Criante d'innocentes amours.
Dans le doux silence lactescent,
On peut entendre les chants de joie
Dans le coeur des enfants qui flamboie,
Sur la neige tombant tendrement,
Le décor scintillant de lumière,
Aux diamants plus légers que l'air,
Emerveille de beautés qu'éclaire
La candeur des âmes glacières.
La douceur du lys étourdissant
De pâleur sur les nuages purs,
Comme les parfums de l'azur,
Dans les calmes lits de cotons blancs.
Le décor lunaire où s'écrasent
Mes pas s'efface dans les étoiles
Des anges aux regards où les voiles
Transparentes s'égarent et s'embrassent.
Là, dans la fraîcheur si apaisante,
Je ne suis plus que l'enfant marchant
Dans la forêt le souffle tremblant,
Exalté par la vue éloquente.