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Aujourd’hui comme hier
et demain sûrement comme avant
car il n’est pas d’or mais d’argent pour scintiller
à l’ombre mais jamais en avant.
Et tombe la neige et tombe immaculée conception,
Et tombe la misère en trombe la déception ;
Dans le noir de la lisière sombre la réflexion
Que crie la genèse où tout était perfection.
Deux enfants sont présents, Deux enfants qui me donnent
L’Immense privilège de fondre comme la neige sans rien
laisser du présent
1982
Je me trouve blessée, en plein cœur déchiré
Mais qu’importe la vie elle me mit sur chemin
De l’impossible enfer pavé de pierres sans fin
Que je dois avaler, noter sans délirer.
Les ans n’effacent rien ni le son ni refrain
Il jaunit le papier et blanchit les cheveux
Au rythme de l’épreuve de l’infernal adieu :
« Je t’en prie ne pleure pas » comme tombe un Amen.
Les rimes sont présentes mais les pieds mal à l’aise !
Qu’importe le flacon seul l’ingrédient compose,
La tête bâtit folle où le souvenir s’impose
Pour purifier l’haleine de mots qui ne se taisent.
Ils ne disent tout fort qu’à mille plutôt qu’à cent
Qu’un extrait de pensées forme tout le temps
Un bouquet sur papier pour essorer le sang,
Si saigne la douleur c’est qu’elle saigne dedans.
Coule en pleur sur la face glaciale
Cette larme qui roule sur la joue qu’elle sent
Glisse patiemment pour se mettre à genoux
Fait sécher le discours évaporer ce temps,
Qui passe lui aussi, emportant son verrou
Mais mon âme est à l’heure actionne son yale.
Polymnie2, ce 14 avril 2015.