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A Gustave EIFFEL
par Aros


Vous rêviez, comme l’enfant rêve d’un jouet, Devant tous ces croquis posés sur votre table. Issu d'un désir fou cette immense projet Vous semblait audacieux mais non insurmontable. Vous brûliez d’honorer l’expo universelle, D'offrir au monde entier un exploit éclatant, Alors quoi de plus beau qu’une dame dentelle Fondée sur le parvis d’un Paris luxuriant. Au bout de quelques mois cet immense chantier S’élevait au dessus de notre capitale, Et les coups raisonnants de l’habile ouvrier Rythmaient chaque rivet en note gutturale. Artistes de renom, gens de la politique, Au nom de la beauté blâmaient votre travail, Ce trop frêle argument paraissait bien antique Devant ce monument dévoilant son poitrail. Rien ne put arrêter votre belle entreprise Sa dentelle de fer touchait enfin le ciel, Et la foule à ses pieds était déjà éprise En lui scandant un nom: celui de Tour Eiffel. ¤¤¤ Mars 2015



Poème posté le 07/03/15


 Poète
Aros



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