Il y a dans l’adieu,
Celui d'un rideau qui se ferme,
Un acte qui commence,
De nouveaux acteurs
Et un décor qui danse,
Sans promesse du retour
Je vais laisser mes empreintes
Légères et ivres
Que côtoient le vent
Et qui efface, peu à peu mes traces
A travers les pierres du désert,
J'oublierai la soif,
Les veines qui s'ouvrent,
La conscience qui goutte
Et suit les joints du carrelage.
Le noir de Soulages,
N'est plus un mur,
Un solide revêche
Mais une porte striée de lumières
Parée des après...
RC - 30 janvier 2013