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Le voyage.
par Rousselot


Je m'évade de mon corps fatigué. Je survole l'ampleur de ma vanité. Devant moi un grand mur de pierres. En son centre un lourd portail de fer. Suis-je en transe ? Une forme de transhumance ! Doucement, il s'ouvre sur un océan de sang. Les nuages courent, poussés par le vent. En moi, je ressens de la sérénité. Jamais, je ne me suis senti aussi léger. Je longe un rivage. Je plane sur une plage. Le soleil caresse le ciel d'une lumière violacée. Tout là-bas, une colline verte sur un ilot isolé. Au pied d'un grand chêne abandonné, joue de la harpe, une femme endeuillée. Je me pose à ses côtés et referme mes ailes déployées. Ses mains frôlent les cordes de l'instrument. Ses lèvres murmurent un doux chant. C'est la missive d'un amour impossible à un amant. C'est la missive d'un amour oublié par le temps. À l'horizon approche un orage Il se fait tard, je retourne en cage.



Poème posté le 12/12/14


 Poète
Rousselot



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